Hate the players, fuck the game.
La décision étant aujourd’hui publique, je peux peut-être enfin m’épancher ici sur les conditions iniques de décision de fermeture du département d’enseignement d’IUT dont je fais partie au sein de Je parle de la décision numéro 10 du compte-rendu. Actant la fermeture du département QLIO. L’objectif n’est pas tant de tirer à boulets rouges contre mes collègues ou ma direction (dont je ne suis même pas sûr qu’ils tomberont sur ce billet, et si tel est le cas, je m’en fous), mais plutôt de témoigner et documenter le calendrier des évènements de la manière dont je m’en souviens. Pour cela je proposerai aux lecteurs et lectrices un plan sommaire sur la forme Moi-Eux-Nous des plus bateaux pour les aider à situer et à comprendre le contexte.
Enthalpiste, l’enseignant-chercheur#
Durant le calendrier de recrutement de l’année 2021, j’étais aux Pays-Bas et avait déjà essuyé un premier échec de recrutement (une candidature non auditionnée mais mal préparée). J’étais cette fois ci déterminé à rentrer en France sur un poste permanent d’enseignant-chercheur mais visait la moitié nord du pays pour des raisons personnelles et familiales. Une connaissance m’avait parlé d’un poste à l’université d’Orléans sur lequel je misait beaucoup, mais je cherchais aussi du coté de Rennes, Nantes ou Caen. Quelle ne fut pas ma surprise en tombant sur un poste basé à Alençon, préfecture de l’Orne et ville dont je connaissais l’existence surtout parce que ma famille paternelle en était originaire. Je connaissais vaguement l’histoire de la ville et de Moulinex, mais j’ignorais qu’il s’y trouvait un IUT dépendant de l’université de Caen.
Le poste était un de ces postes grand écart dans lequel les compétences d’enseignement et de recherche ne collaient absolument, et pour lequel seul un mouton à cinq pattes pouvait postuler:
- recherche spécialisée en dynamique moléculaire et plus particulièrement en déposition de semi-conducteur
- enseignement dans le département Qualité, Logistique Industrielle et Organisation (QLIO)
Si la partie recherche collait à mon profil, la partie enseignement me semblait beaucoup plus difficile à justifier. En effet, Je parle des sections CNU donc physique de la matière condensée (28), mécanique (60) et traitement du signal (61). mais les enseignement relevaient plutôt de la section 61. J’envoyais ma candidature1 malgré tout en justifiant de mon expérience en entreprise où j’avais effectivement fait du suivi de qualité (logiciel) et signalait mon envie de m’investir dans la part d’enseignement du poste. Ma candidature fut retenue, et j’ai eu le poste. Orléans sur lequel je misais tant ne m’avait même pas classé. Arrivé sur place et prêt à commencer la rentrée, je fus un peu surpris par la phrase d’un de mes nouveaux collègue qui, juste avant la réunion de rentrée me glissa “Ne t’inquiète pas de ce que tu vas entendre, c’est normal…”.
La réunion de direction commença par les mots de la directrice: Je paraphrase, et je crois que l'idée de fermeture n'étaient pas encore à l'ordre du jour.
L’IUT GON et Alençon#

Carte promotionnelle de l'IUT montrant les différents sites. Ifs, Lisieux et Vire dépendent de Caen, Saint-Lô dépend de Cherbourg. Aucun autre site ne dépend d'Alençon.
L’IUT GON est le résultat de la fusion de 3 IUT: celui de Caen, celui de Cherbourg et celui d’Alençon. Ces trois IUT dépendaient de l’université de Caen, mais dans une volonté de centralisation de l’organisation, la décision a été prise de les fusionner, un peu contraints et forcés. Depuis 2019, les trois IUT sont donc regroupés sous la houlette de l’IUT GON et, dès cette époque la fusion “interrogeait” selon les journalistes de “La Presse de la Manche” dans laquelle on peut trouver un article rappelant les inquiétudes de l’époque. La crainte porte effectivement sur l’avenir des antennes, notamment de Saint-Lô, Lisieux ou Alençon où le Snasub-FSU craignait la mutualisation des moyens. Une pétition étudiante sur internet n’est pas moins lucide en annonçant à l’avenir:
A cause de cette fusion, des postes ne seront pas reconduits et/ou pourront être supprimés (…), cela conduira sûrement au regroupement de formations dans un même espace géographique, voire à la suppression de certaines formations.
Et nous y sommes. Ils ont vu juste sur les deux points, bravo à eux.
Les trois anciens IUT composant la nouvelle structure étaient en effet de taille diverse et sur les 21 formations de DUT qu’ils contenaient:
- 6 dépendent de Cherbourg
- Génie Électrique et Informatique Industrielle
- Génie Industriel et Maintenance
- Gestion des Entreprises et Administrations
- Techniques de Commercialisation
- Métiers de la Transition et de l’Éfficacité Énergétiques
- Métiers du Multimédia et de l’Internet
- 4 dépendent d’Alençon
- Carrières Sociales
- Génie Mécanique et Productique
- Management de la logistique et des transports
- Qualité, Logistique industrielle et Organisation
Le reste dépend du pôle de Caen, soit 11 formations. Je ne compte pas ici les licences professionnelles de l’époque car elles étaient toutes portées par un département gérant un DUT. C’est donc le nombre de département qui compte avant tout pour déterminer le poids d’un pôle dans la politique de l’IUT, et le pôle d’Alençon est donc devenu le plus petit pôle au sein d’une énorme structure de 21 formations.
Ajoutons à cela une réforme de taille, celle des BUT, poussée par le ministère sous son administration Vidal malgré la pandémie nouvelle de COVID-19 transformant Bachelor Universitaire et Technologique afin de bien entretenir la confusion avec les "bachelors" à la con proposés par les formations privées qui n'ont aucune valeur universitaire. Si vous trouvez ce choix complètement con, rassurez-vous, il l'est. et étalant les formations sur 3 ans pour les transformer en licences professionnelles.2 Étant donné le contexte, la réforme s’est faite dans le chaos le plus total au niveau national et la promotion des nouvelles formations fut pour le moins compliquée. Ajoutons à cela la gestion admirable des gouvernements nommés par Emmanuel Macron, la libéralisation de l’enseignement supérieur et les faveurs faites aux formations privées, dont la préférence par certains ministres, de Mme Oudéa-Castéra à M. Baptiste ne sont plus un mystère pour personne et vous vous douterez que les premier recrutement de BUT ont été compliqués par endroits.
C’est ainsi que la formation QLIO a recruté 12, puis 10, puis 7 étudiants pour une capacité de 26 places proposées (2 groupes de TP dans le jargon). C’est un petit recrutement pour une petite formation (la taille moyenne nationale des formations QLIO n’est pas beaucoup plus haute), mais suffisant pour braquer les projecteurs sur la plus petite formation du plus petit pôle de l’IUT.

On reconnait ses vrais amis quand les ressources se font rares.
Voilà donc le contexte dans lequel j’arrive sur mon poste et dans lequel on m’explique qu’il faudra de nouveau recruter des étudiants sous peine de fermeture de la formation. Qu’à cela ne tienne.
Tout ce qu’il ne faut pas faire pour fermer une formation#
N’allez pas croire cependant que tout se fait en bonne intelligence sur le pôle d’Alençon lui-même. La concurrence se fait aussi entre les départements, et le mot de mutualisation (des services d’enseignants ou du matériel) est vu comme un gros mot. La couleur des chaises témoigne d’une époque pas si lointaine où chaque département en était à compter ses chaises et ses armoires. Une ambiance de franche camaraderie donc, où certains voient la gestion des départements comme un ensemble de vases clos qui ne partagent les locaux de l’IUT que par nécessité.
Nous savions donc que le soutien local serait tout relatif: après tout, nos voisins du département GMP prétendent bien former des “techniciens qualité” et ceux du département MLT le vendent comme formant des gestionnaire à la “gestion de production” durant leurs portes ouvertes et sur les salons, deux métiers qui relève dans les deux cas de la formation QLIO, mais surtout qui ne correspondent que de loin au contenu de leurs formations à eux. La fermeture de ce petit concurrent aura pu être vue comme du pain béni. En effet, la réaffectation du personnel chez eux à la permettrait d’alléger leur charge de travail et d’arrêter de mentir (en partie du moins) dans leur promotion au public. Dans une telle ambiance nous sommes d’ailleurs réticents à aller travailler avec des collègues contribuant ainsi passivement à la menace, et nous l’avons par ailleurs fait savoir à la direction. Certains collègues ont d’ailleurs été traité avec le plus grand mépris lorsqu’ils ont demandé à pouvoir récupérer certains cours d’autre département, pour bien nous faire comprendre à quel point nous n’étions considéré que comme Une manière polie de dire "comme de la merde". Bonne note fut prise.
Dans ces conditions, nous avons collectivement massivement (ré-)investi la part de communication, fait de nombreux salons et changé de stratégie. Mais la date butoir décidée par Instance dirigeante de l'IUT à laquelle participent les membres élus représentant les différents corps (PU, MCF, BIATSS etc.) ainsi que des membres extérieurs locaux de Caen, Cherbourg et Alençon, et les chefs de département. Le conseil d'institut vote la plupart de ses décisions au niveau de l'IUT, dont l'offre de formation, avant de les faire remonter à l'université. Le poids de Caen devient alors effectivement un problème étant donné les nombreux membres de ce pôle qui y prennent part en tant que juges et partis. La directrice est, par exemple, une enseignante de Caen depuis la fusion. fut dans le courant d’avril de l’année en cours en se fondant sur les vœux Parcoursup.
Personne n’y comprend rien: le calendrier Parcoursup#
Parcoursup a deux points communs avec le Monopoly: tout le monde y joue mais personne ne lit les règles. Cela rend les choses compliquées dès qu’il faut régler une situation conflictuelle ou que deux personnes ont un désaccord d’appréciation sur son fonctionnement. La différence principale entre le Monopoly et Parcoursup, c’est que dans le cas du Monopoly, ça n’est souvent pas très grave.
Dans le cas qui nous intéresse, deux acteurs sont à prendre en compte, l’IUT d’une part et le rectorat d’autre part. Le premier offre un certain nombre de formation et fait remonter leurs capacités d’accueil en automne pour la rentrée suivante au rectorat. Le second chapote toute la procédure Parcoursup. Le recrutement proposé pour une année a donc été communiqué au rectorat à l’automne de l’année précédente.
La logique voudrait donc que lorsque l’on décide de fermer une formation en fonction du recrutement, la décision soit prise après l’arrivée effective des derniers étudiants recrutés. Comme je vous l’ai dit plus tôt, je suis arrivée une année où Certains Masters recrutent beaucoup moins que ça sans en être inquiétés. avait été recrutés. Et donc si décision de fermeture il y avait, cette décision aurait dû arriver avant de remonter les places proposées au rectorat, soit avant fin Octobre ou mi Novembre selon les années. Or, il n’en a rien été, et une capacité normale de 26 places a été remontée fin 2023 pour Parcoursup 2024. Il semble cependant qu’une personne particulièrement géniale ait eu l’idée de décider de l’ouverture ou de la fermeture de la formation en fonction des fluctuations du nombre de dossier soumis par les candidats et de l’estimation à la grosse louche que cela permet sur le nombre de candidats qui viendront effectivement. Cela posait cependant trois problèmes:
-
Pour une formation qui ne remplit pas toujours, le nombre de dossiers déposés sur Parcoursup ne corrèle pas forcément avec le nombre de candidats qui viendront effectivement dans la formation. En effet, beaucoup de lycéens déposent des dossiers “au cas où” et ne sont pas vraiment intéressés par la plupart des formations auxquelles ils postulent. Ils peuvent en viser une autre ou simplement être indécis. De plus, la période de candidature est très longue et allongée par les épreuves du bac et toutes les formations ne subissent pas la même pression. C’est à dire que de petites peuvent avoir moins de dossier déposés que des formations plus à la mode. Elles peuvent pourtant tout autant remplir si elles visent bien leur public ou ont une bonne réputation dans les lycées ou les autres filières. En clair, estimer le recrutement à partir du nombre de dossier rapporté à la capacité d’accueil en plein milieu de la procédure Parcoursup est une très mauvaise stratégie.3
-
La procédure de recrutement Parcoursup se découpe en deux phases: la phase principale et la phase complémentaire. Durant la première, les candidats déposent leurs vœux et une proposition leur est envoyée en fonction de leur classement par les différentes formations.4 Ils peuvent accepter, refuser ou accepter “sous réserve qu’ils ne soient pas pris ailleurs”. Ce dernier cas grippe le système de la plupart des formations sélectives car cette option est la plus stratégique pour les candidats mais bloque en file d’attente l’appel de potentiels candidats qui donneraient un oui ferme. Pour les candidats dont toutes les propositions sont “en attente” ou ceux n’ayant que des refus, Parcoursup met en place une seconde phase, dite complémentaire. Durant cette phase, les candidats peuvent formuler de nouveaux vœux qui seront individuellement étudiés par les formations. Une proposition leur sera alors faite de la même manière que durant la phase principale à ceci prêt qu’il n’y a plus de réserve sur les réponses. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est que la phase complémentaire commence en juin et court jusqu’en septembre alors que la phase principale se termine en juillet. Les deux phases se chevauchent et le recrutement dure en pratique jusqu’aux alentours de la rentrée. Quelques étudiants peuvent même bénéficier d’une réorientation durant les premiers mois de formation.
-
Le troisième problème est le plus évident: on ne peut pas faire remonter une capacité d’accueil au rectorat en automne pour lui annoncer une fermeture en avril. Or, la capacité d’accueil 2024 avait bien été remontée en automne 2023.
Voilà donc la proposition qui nous était faite. Si nos actions de communication payaient et que la mauvaise métrique payait, on nous autoriserait à ouvrir (sachant que nous aurions ouvert de toute façon), sinon, l’avenir de la formation serait décidé au vote. De fait la barre a été mise à un nombre de dossier jamais atteint par la formation au mois d’avril, environ 4 fois plus que le nombre de dossiers déposés l’année précédente. Audit mois d’avril il fut voté que la formation ferme sans même que ledit vote ne soit mis à l’ordre du jour ou À ce jour, il n'existe toujours aucune trace écrite d'une décision officielle de décision de fermeture de la formation QLIO par l'IUT GON.
Toujours est-il que ce qui devait arriver arriva et que le rectorat refusa la fermeture de la formation, étant donné que la capacité d’accueil avait été remontée. Nous avons donc fini notre recrutement et eu la joie d’accueillir 18 étudiant·es à la rentrée 2024. Soit le meilleur recrutement depuis le passage au BUT.
Pendant ce temps, à Vera Cruz…#
Vous pourriez croire que doubler son recrutement après un refus de fermeture aurait suffit à calmer les ardeurs outrancières de nos plus rapaces collègues et à nous laisser tranquilles. Rien n’en a été. Un vote ayant eu lieu et tranchant en faveur de la fermeture du département (contre l’avis de l’équipe en place), une réflexion fut demandée par les vice-présidents de l’université constatant l’incapacité de la présidence de trancher. Il lui fut demandé de proposer une une offre de formation “à moyens constants”. Car c’est bien l’université qui valide in fine l’ouverture des formations et l’enveloppe allouée à l’IUT chaque année universitaire.

Une allégorie de la manière dont on perçoit l'organisation universitaire à l'UIT GON.
Cette réflexion, commencée avant l’arrivée des 18 étudiants, partait du postulat (discutable) que la formation QLIO “n’était pas assez attractive” et qu’il fallait trouver un moyen d’attirer plus d’étudiants. Comme si une formation toujours dimensionné pour accueillir une vingtaine d’étudiants par promotions pouvait être la variable d’ajustement là où toutes les autres sont dimensionnées pour des capacités plus importantes (GMP rectrute une cinquantaine d’étudiants par an, CS une quarantaine en additionnant ses deux parcours). Globalement, dans toutes les solutions proposées, la fermeture était actée.
À ce sujet, demandons nous quelle formation n’attire plus au vue du recrutement 2024 en suivant les chiffres de la phase principale de Parcoursup:
- QLIO: 11 étudiants acceptant la proposition pour 26 places ouvertes
- GMP: 54 pour 52 (Les collègues se plaignaient déjà d’être en surcharge)
- MLT: 31 pour 52
- CS: 17 pour 42 (parcours VTD) et 19 pour 42 (parcours CGE3S)
Et oui. un petit tour sur vos calculettes vous montrera que QLIO et les parcours de CS font à peu de chose prêt le même score à la fête foraine, soit 45% de remplissage au premier tour. Retenez bien cette information durant les prochains paragraphes. Une surprise vous attend.
Toute la question était de savoir quoi ouvrir à la place avec les “ressources humaines” dégagée par la fermeture. La questions s’est posée de savoir quelle formation pourrait faire pompe à étudiants et renflouer le site universitaire. La logique aurait voulu qu’une formation secondaire qui ferme laisse sa place à une autre formation secondaire. Après tout, nous formions essentiellement des agents qualifiés pour l’industrie, et nous n’allions pas nous mettre au droit ou à la comptabilité du jour au lendemain. Mais le choix s’est très vite porté sur une formation tertiaire: Gestion Administrative et Commerciale des Organisations (GACO).
N’oubliez pas que l’offre de formation devait être pensée avec la contrainte des “moyens constants”. C’est à dire la même enveloppe budgétaire que celle déjà allouée. C’est à dire sans recrutement. Donc si aucune formation secondaire n’est ouverte, cela signifie que les enseignants de QLIO devront être réaffectés dans une formation existante (ici GMP) et que la main d’œuvre nécessaire pour alimenter la pompe à étudiants serait piochée ailleurs. C’est à dire dans les deux autres départements offrant des formations tertiaires. 😄 Vous suivez? La conséquence de la fermeture de QLIO sera donc le déshabillement d’un ou plusieurs autres départements pour alimenter le nouveau venu. Mais quel département aurait bien besoin d’un régime vu qu’il ne remplit plus ses places déclarées? Avez-vous bien noté les informations données plus haut? Si vous avez répondu le département CS, vous avez gagné. Vous être très intelligent.
Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle le département fermé va alimenter un département qui n’a qu’un besoin marginal des collègues redéployables et où l’offre de formation nécessitera de prendre des ressources d’un autre département. De la gestion de pointe. Et le tout avec la désapprobation de l’intégralité du personnel concerné, ceci ayant été confirmé par les chefs de département ayant participé aux Si on peut appeler groupe de travail une réunion sans compte-rendu ni objectifs et où les discussions tenaient plus du café du commerce qu'autre chose.
Je passe sur beaucoup de détails et discussion aussi inutiles qu’absurdes qui ont pu avoir lieu. Toujours est-il que c’est cette offre de formation qui a été remontée et validée par l’université. Qu’il en soit ainsi.
Conclusion#
La formation QLIO a donc eu une année de sursis et pu recruter 23 étudiants cette fois-ci. Malheureusement, cette fois-ci, la sanction est tombée en amont et cette année sera bien la dernière, Étant donné que les instances dirigeantes de l'IUT sont trop incompétentes pour acter une décision de fermeture, peut-être qu'il en est de même pour l'université. On ne sait jamais. Pour une formation qui ne recrute plus, cela lui permettra de partir la tête haute. Cette promotion ira jusqu’au bout de ses 3 années de formation et peut faire pleinement confiance à l’équipe pédagogique qui l’accompagnera.
Je ne peux pas parler pour les collègues, mais je n’irai qu’à reculons travailler dans un autre département de l’IUT GON quel qu’il soit. Je verrai ce que l’avenir me réserve à l’Université de Caen mais comme je l’ai dit à un collègue: J’ai fait 800km pour rentrer en France, je ne suis pas à 100km près.
-
Et je tiens à remercier mes confrères Benjamin Le Hénaf et Florent Figon pour la relecture et les commentaires sur mon dossier. ↩︎
-
Et aux quelques interlocuteurs mous du bulbe qui ne comprennent vraiment rien à rien malgré leur formation qui aurait supposément dépassé le CP: LES BUT SONT DES PUTAINS DE LICENCE PRO, C’EST ÉCRIT SUR LE DIPLÔME, C’EST LE MÊME PUTAIN D’ARRÉTÉ, ARTICLE 2. Et si vous trouvez ma réaction exagérée, c’est qu’on m’a soutenu le contraire quelque fois avec beaucoup trop de certitude à base de “Oui enfin, moi j’ai participé aux discussions.” ↩︎
-
Le commentaire unanime qui nous est venu lorsque nous l’avons appris est que c’était “complètement con”. ↩︎
-
Il n’y a pas vraiment de classement dans les formations non sélectives mais en pratique la liste d’attente fait la taille de la capacité d’accueil de la formation. ↩︎